Musée de l'oeuvre Notre-Dame à Strasbourg à Strasbourg dans le Bas-Rhin

Musée Musée d'Art religieux

Musée de l'oeuvre Notre-Dame à Strasbourg

  • 3 Place du Château
  • 67000 Colroy-la-Roche
Musée de loeuvre Notre-Dame à Strasbourg extérieur du musée
Musée de loeuvre Notre-Dame à Strasbourg
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Crédit photo : JMRW (d · contributions) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Maison de l'Oeuvre-Notre-Dame : classement par liste de 1862 ; Façades et toitures des batiments du 17s et escalier intérieur du 18s provenant de l'ancien Poele des Maréchaux auparavant sis 138 Grande-Rue et reconstruit dans la cour du musée : classement par arrêté du 21 décembre 1927

Origine et histoire du Musée de l'oeuvre Notre-Dame

Le musée de l’Œuvre Notre‑Dame, installé dans l’ancienne Maison de l’Œuvre Notre‑Dame à côté du Palais Rohan, présente les arts du Rhin supérieur du haut Moyen Âge au rattachement de Strasbourg à la France en 1681. Le bâtiment, siège historique de la fondation chargée de la construction et de la restauration de la cathédrale, abritait dès l’origine le bureau et la demeure du receveur chargé de gérer les revenus affectés au chantier. La maison se compose de deux ailes symétriques d’époques distinctes : l’aile gothique de gauche, datée de 1347 et coiffée d’un pignon à gradins, et l’aile de droite, ornée d’un pignon à volutes de style Renaissance datée de 1579 et attribuée à l’architecte Hans Thoman Uhlberger, auteur également de l’escalier en vis accolée et du grand portail. À l’arrière, deux maisons du XIVe et du XVIIe siècle ont été ajoutées lors de l’extension de 1939.

Créé en 1931, le musée regroupe quatre ensembles : la statuaire déposée de la cathédrale, les collections médiévales de la Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace, la section régionale du musée des Beaux‑Arts conçue par Wilhelm von Bode et les collections du Hohenlohe‑Museum. La première mention documentaire de la Fondation de l’Œuvre Notre‑Dame remonte à 1246, qui conserva notamment dessins d’architecture et nombreux éléments sculptés déposés de la cathédrale, comme des fragments du jubé démoli en 1682 et des sculptures sauvées du vandalisme révolutionnaire de 1793. La Société fondée en 1855 sauvegarda des fragments architecturaux et liturgiques provenant d’autres sanctuaires de la région. Le musée fut réorganisé après la Seconde Guerre mondiale et son parcours voulu par Hans Haug fut achevé en 1956.

La collection de dessins d’architecture, troisième en Europe après celles de Vienne et d’Ulm, comprend une trentaine de plans et élévations, pour la plupart consacrés à la cathédrale et réalisés par les maîtres d’œuvre tels qu’Erwin de Steinbach, Ulrich d’Ensingen, Jean Hültz, Hans Hammer ou Bernhard Nonnenmacher. Ces dessins, dépôt de la Fondation, sont présentés depuis 2015 dans une salle climatisée ; les accrochages sont limités à quatre dessins à la fois avec rotation régulière, tandis que l’ensemble reste consultable sous forme numérique dans la salle d’interprétation et sur le portail des collections.

Le musée conserve de nombreuses sculptures originales déposées de la cathédrale, parmi lesquelles des figures des portails occidentaux comme le Tentateur, des Vierges, L’Église et la Synagogue du portail du transept sud ou les Rois mages, ainsi que des reconstitutions partielles de monuments disparus comme le jubé ou le saint sépulcre monumental. Hors cathédrale, la sculpture tardive du Rhin supérieur est représentée par des œuvres sur pierre, notamment plusieurs pièces de Nicolas Gerhaert de Leyde dont le Buste d’homme accoudé, et par une riche production de sculpture sur bois polychrome, avec des œuvres attribuées à Nicolas de Haguenau ou à Hans Wydyz.

La peinture retrace l’évolution du XVe au XVIIe siècle dans le Rhin supérieur : le gothique international y est présent par des panneaux du Maître du jardinet de paradis, la seconde moitié du XVe siècle par Konrad Witz et des artistes de l’entourage de Martin Schongauer, puis la Renaissance par Hans Baldung Grien. Le musée conserve aussi un ensemble de natures mortes de Sébastien Stoskopff, dont Les Cinq sens, Corbeille de verres et pâté et la Grande Vanité.

La collection de vitraux couvre la production alsacienne du XIIe siècle à la Renaissance ; y figurent notamment le panneau dit du Christ de Wissembourg et l’Empereur en majesté, anciens vitraux de la cathédrale, et plusieurs verrières provenant d’églises détruites ou fortement transformées comme l’ancienne église des Dominicains, l’église Saint‑Pierre‑le‑Vieux ou l’église Sainte‑Madeleine. Le musée conserve aussi du mobilier ancien intégré au parcours muséographique : chefs‑d’œuvre d’ébénisterie du XVIe au XVIIIe siècle, armoires monumentales imitant des façades de palais ou armoires à colonnes surmontées de corniches imposantes.

Parmi les tapisseries figurent deux pièces strasbourgeoises représentant sainte Odile et sainte Attale, issues du chœur de l’église Saint‑Étienne, qui témoignent du rôle de Strasbourg, aux côtés de Bâle, comme centre de production au début du XVe siècle. La petite collection d’orfèvrerie présente des pièces rares, l’essentiel du fonds religieux ayant été détruit à la Réforme ou à la Révolution et les objets profanes souvent fondus ; au XVe siècle Strasbourg comptait néanmoins plusieurs maîtres orfèvres produisant des pièces allant du gobelet conique au hanap complexe.

Parmi les œuvres présentées se trouvent notamment le Christ de Wissembourg probablement issu de l’abbatiale de Wissembourg, la Vierge au jardinet du XVIe siècle, les « Vierges sages » provenant d’un portail de la façade de la cathédrale et le Portrait du chanoine Ambrosius Volmar Keller de Hans Baldung ; dans l’ancienne salle de réunion des administrateurs sont visibles des boiseries de 1582, une table à calculer du receveur et la Grande Vanité de Sébastien Stoskopff (1641).

Le jardin médiéval reconstitué par Hans Haug en 1937 s’inspire des peintres et graveurs du XVe siècle et des préceptes d’Albert le Grand ; il organise neuf carrés en trois plates‑bandes consacrées aux plantes ornementales, médicinales puis aromatiques et condimentaires. Sur le côté sud se dressent plusieurs dalles funéraires, dont celle de Louis V de Lichtenberg (1471), une cuve baptismale romane côtoie l’œuvre contemporaine Les Cimetières des naufragés installée en 1988 par Ian Hamilton Finlay, et bosquets, tilleul, treille et petit ruisseau complètent ce « jardin des délices ».

Collection

De la célèbre Tête de Christ dite de Wissembourg, l'un des plus anciens vitraux connu, aux corbeilles de verres cristallines peintes par le maître de la nature-morte Sébastien Stoskopff, ses collections remarquables sont autant de manifestations de la vitalité de l'art strasbourgeois.

Liens externes

Conditions de visite

  • Téléphone : 03 68 98 61 50
  • Ouverture annuelle : de 10:00 à 18:00
  • Fermeture : Fermeture le 1er janvier, Vendredi Saint, 1er mai, 1er et 11 novembre, 25 décembre
  • Tarif individuel : Tarif 6,50€ - tarif réduit : 3,50€
  • Contact organisation : 03 68 98 51 60